L’enjeu économique et social de l’entrepreneuriat est plus prégnant en RD Congo, qui accuse depuis de nombreuses années un retard par rapport à d’autres pays africains comme l’Angola par exemple en matière de création d’entreprise.

La bonne nouvelle, c’est que de plus en plus des petites entreprises ont vu le jour ces dernières années en RD Congo suite à son adhésion au système de l’OHADA, permettant entre autres l’assainissement du climat des affaires en RD Congo. En 2015, 1671 entreprises (en personne morale) ont vu le jour, alors qu’en 2014 s’élevait à 1772. Au premier trimestre de 2016, ce chiffre représente 371. Le constat est grave, car même si les autorités affirment assainir le climat des affaires en RD Congo, l’entrepreneuriat intéresse encore moins la population. Pourtant, c’est la seule voie possible vers le développement d’un pays, et en l’occurrence de la RD Congo.

A côté du faible taux de création d’entreprises, les structures publiques ou privées n’existent pas encore pour accompagner les nouvelles entreprises créées. Ce qui pose également un problème de survie pour ces entreprises. La nécessité de répondre au mieux aux besoins et demandes des entreprises pour le développement de leurs activités est une priorité que les autorités devraient se pencher dessus. Nombres d’entreprises manifestent des difficultés à trouver, et à se saisir facilement de l’information dont elles ont besoin.

Dans ce contexte, le gouvernement a créé le guichet unique de création d’entreprises. Mais cela est loin d’être suffisant pour stimuler l’activité économique. Il faudrait aussi créer des structures d’accompagnement des entreprises, accorder des aides et subsides pour des projets innovants, collaborer avec les banques pour garantir le crédit des entrepreneurs, etc. En multipliant les moyens de permettre aux entreprises de se créer et de se développer, la RD Congo connaîtra sans doute une forte progression économique.