Au cours de l'année 2000, le marché des changes a été
caractérisé par l'administration du taux, la poursuite de la dépréciation du franc congolais et les réajustements du cours des changes intervenus aux mois de janvier, juin et octobre 2000 ont permis de réduire l'écart entre le cours interbancaire et parallèle.
Néanmoins, l'écart moyen en 2000 a été plus élevé par rapport à l'année 1999. A fin décembre 2000, le franc congolais avait perdu 91,0% de sa valeur à l'interbancaire face au dollar américaine contre 46,7% une année auparavant.
Le taux de change officiel s'est situé à 50 CDF le dollar contre 4,5 au terme de l'année 1999. Sur le marché libre, la monnaie nationale s'était déprécie de 81,9% face au dollar américain contre 85,9% en 1999. En effet, de 25,5 CDF à fin décembre 1999, le taux de change s'était établi à 141 CDF à la période correspondante de 2000.
La dépréciation du taux de change observé sur ces deux marchés était due essentiellement à deux facteurs, à savoir l'expansion de la base monétaire à des fins de monétisation du déficit du secteur public et la contraction de l'offre de devises consécutives au monopole d'achat et de vente du diamant congolais confié à la fin du mois de juillet 2000, à la société Idi Diamonds. Le différentiel du taux observé au niveau des marchés interbancaire et parallèle s'est établi à 18,2% à fin 2000 contre 466,7% au terme de l'année précédente.
Néanmoins, l'écart moyen des taux entre les deux marchés a été de 240,0% en 2000 contre 157,9% en 1999.
L'an 2001 a été marqué par la mise en oeuvre d'un programme de stabilisation macroéconomique dénommé « Programme Intérimaire Renforcé », en sigle PIR.
Ce programme, élaboré avec l'assistance des services du FMI, avait une double finalité, à savoir stabiliser le cadre macroéconomique en vue de préparer les conditions de relance économique et favoriser la reprise de la coopération internationale. Au plan macroéconomique, le PIR avait pour objectif ultime de casser l'hyperinflation.
En effet, les cinq premier mois ont connu l'application de taux des changes multiples, notamment le taux officiel, le taux parallèle,
Cette stabilité était destinée à rétablir les conditions de la rentabilité des investissements par la mise en place d'un cadre légal susceptible de sécuriser les biens et les personnes. Dans ce contexte, plusieurs mesures des réformes ont été arrêtées notamment dans les domaines des finances publiques, du change, de la monnaie et de l'économie réelle.
S'agissant du secteur de change, la politique mise en oeuvre s'est traduite par la dévaluation de 84,1% de la monnaie nationale, l'unification de taux de change et l'instauration d'un régime de change flottant, à travers l'organisation d'un marché libre et transparent. Le marché des changes en 2001 a été caractérisé par une évolution en 2 phases. La période de janvier à mai a été marquée par une surévaluation de la monnaie nationale consécutive à l'administration du taux de change officiel, une forte dépréciation du franc congolais au marché parallèle et un faible niveau de transaction l'interbancaires en devises.
La seconde période, de juin en décembre 2001, correspond essentiellement à la libéralisation du marché des changes induisant un accroissement du volume de transaction interbancaire en devises ainsi qu'une depreciation de la monnaie.
Au terme de l'année 2001, la monnaie nationale s'est dépréciée de 84,0% à l'interbancaire par rapport au dollar US contre 91.0% une année plus tôt, s'établissant à 311.6 CDF le dollars US contre 50,0 CDF.
et le taux fiscale institué par le ministère des finances et du budget pour la perception des droits et taxes dus au trésor.
Le taux des changes officiel est demeuré figé à 50,0 CDF pour un dollar américain de fin décembre 2000 jusqu'au 25 mai 2001, avant l'entrée en vigueur de la mesure d'unification des taux de change décidée dans le cadre du PIR.
Par contre, le taux des changes parallèles est passé de 141,0 CDF le dollar US à fin 2000 à 352,5 CDF au 25 mai 2001, accusant ainsi une dépréciation de 60,0%. Le différentiel des taux entre les marchés parallèle et officiel qui s'établissait à 182.0% à fin décembre 2000 est ainsi monté 605,0%.
L'accélération de la dépréciation du franc congolais observée au cours de cette période sur le marché parallèle a résulté de l'expansion des liquidités intérieures destinées à couvrir le déficit du secteur public dans un contexte d'amenuisement de l'offre des devises.
A partir du 26 mai jusqu'à fin décembre 2001, la période pendant laquelle l'on a procédé par l'unification des taux de change décidée le 26 mai 2001, entrainant une dévaluation de 84,1% de la monnaie nationale.
Du 26 mai au 31 décembre 2001, le taux de change est passé de 313,5CDF le dollar américain à 311,6 CDF, soit une appréciation de 6.4%, cette évolution est consécutive aux politiques précédentes menées au plan budgétaire et monétaire ainsi qu'à la libéralisation du marché des changes. Le différentiel entre les taux officiel et parallèle s'est sensiblement contracté, tombant à 1,4% fin décembre 2001.
Au cours de l'exercice 2007, l'évolution du taux a été caractérisée par une forte dépréciation (janvier et février), une
En 2002, le PIR a été relié par un programme triennal connu sous le nom de programme économique du gouvernement (PEG) et qui vise notamment la consolidation des acquis et du taux de change, et la mise en place d'un train de réforme structurelles.
Les réalisations de la politique monétaire se sont traduites par la décélération du rythme de formation des liquidités monétaires qui a eu une incidence positive sur la réduction de l'inflation et la fluctuation modérée du taux de change en 2002 et en 2003.
Ainsi, en 2002 le taux de change s'était situé à 382,1 CDF le dollar US contre 372,5 CDF le dollar en 2003.
Au cours de l'année fin 2004, la monnaie nationale s'était dépréciée de 16.1% par rapport au dollar américain. En effet, le taux de change indicatif s'était situé à 444,1 CDF le dollar au 30 décembre 2004 contre 372.52 CDF à fin décembre 2003. Sur le marché parallèle, le franc congolais avait connu une dépréciation de 17.9%, passant de 371.72 CDF le dollar au 31 décembre 2003 à 452.50 CDF au 31 décembre 2004.
Il sied de signaler que pour les années qui suivent la situation n'était pas la même, c'est le cas de l'année 2005 où le taux de fin décembre était de 431,3 CDF alors que à fin décembre 2006, le franc congolais a enregistré une dépréciation de 14.3% à l'indicatif, s'établissant à 503.4 CDF le dollar contre 431.3 CDF le 31 décembre 2005. Ce taux est resté en deçà des prévisions, soit 525.8 CDF le dollar. Sur le marché libre, le taux de change s'était déprécie de 15.8%, se situant à 515.9 CDF le dollar contre 434.3 CDF l'année précédente appréciation remarquable durant les 3 mois suivant et une relative stabilité au cours des sept derniers mois.
Cette évolution trouve sa justification dans les politiques monétaire et budgétaire mises en oeuvre. En effet, le relâchement de ces politiques s'est accompagné d'une instabilité des prix intérieurs et du taux de change et leur resserrement par contre a induit une amélioration de l'évolution de ces paramètres des conjonctures.
A fin décembre 2007, le franc congolais a enregistré une appréciation de 2,2% sur le marché libre et une stabilité à l'indicatif. En effet, le taux de change s'est établit à 502,9CDF le dollar au 31 décembre 2007 contre 503,4 CDF le 31 décembre 2006, sur le marché libre, le taux de change est passé de 515,9 CDF le dollar à 504,7 CDF d'une année à l'autre.
A fin décembre 2008, le franc congolais a enregistré une dépréciation de 21.3% à l'indicatif et de 23.2% sur le marché libre. En effet, le taux de change s'est établi à 639,3 CDF le dollar au 31 décembre 2008 contre 502.9 CDF le 31 décembre 2007.Sur le marché parallèle, le taux de change est passé de 504.7 CDF le dollar à 657.5 CDF d'une année à l'autre.
Pendant l'exercice 2009, le taux de change a enregistré une dépréciation de 29.2% à l'indicatif et de 28.1% au parallèle contre une respectivement 21.3% et 23.2% une année plus tôt, en dépit d'un excèdent de l'offre des devises observé sur le marché des changes. Cette situation a été induite essentiellement par les anticipations des agents économiques. En effet, l'année s'était clôturée avec un taux de change de 902.66 CDF à l'indicatif et 914.50 CDF au parallèle.
L'année 2012 a été globalement marquée par une relative stabilité du taux de change.
Au terme de l'année 2010, le franc congolais s'était déprécie de 1,4% à l'indicatif et 2,1% sur le marché parallèle contre des dépréciations respectives de 29,2% et 28,1% à fin 2009.
En effet, le taux de change s'est établi à 915,1 CDF le dollar à l'indicatif et 934,5 au parallèle à fin décembre 2010 contre respectivement 902,66 CDF et 914,5 CDF à la période correspondante de l'année précédente.
Cette situation résulte essentiellement de la poursuite de l'amélioration de coordination des politiques budgétaire et monétaire.
Par ailleurs, la stabilité du taux de change observé depuis 2010 s'est poursuivis en 2011 et 2012 ainsi qu'en 2013 et en 2014.
En 2011, l'évolution du taux de change a été globalement stable. En effet, par rapport à décembre 2010, il a été noté des appréciations de la monnaie nationale de 0.5% et de 1.9% au parallèle ainsi qu'une dépréciation de 0.4% au marché libre.Au mois de décembre 2011 il a été observé des dépréciations de l'ordre de 3.7% à l'interbancaire et 5.0% au parallèle, cette évolution est expliquée notamment par la poursuite des opérations d'achat des devises par la Banque Centrale. En effet, l'année 2011 s'était soldée avec un taux de change de 910.65 CDF à l'indicatif et 914.00 CDF au parallèle.
Pendant l'exercice 2012, la politique de change a permis de maintenir la stabilité du taux sur le marché des changes et de conforter le niveau des réserves internationales.
terme de cette année, une dépréciation de 0.5% par rapport à fin décembre 2011. Le taux de change à l'indicatif et au parallèle se sont situés respectivement à 915.17 CDF et 923.33 CDF le dollar américain à fin décembre 2012, renseignant des dépréciations de l'ordre de 0.5% et 1.0%.
En 2013 le taux de change indicatif s'est établi à 925,5 CDF le dollar à fin décembre 2013 contre 915,2 CDF en 2012.
Par ailleurs, l'année 2014 à fin décembre, le dollar américain s'est échangé à 925 CDF à l'interbancaire contre 926 CDF à la période correspondante de 2013 soit une appréciation de la monnaie nationale de 0,1%.
L'observation des prix intérieurs au terme de l'année 2000 laisse apparaitre une accentuation de l'inflation par rapport à l'année 1999, tant sur les marchés de Kinshasa que ceux des Lubumbashi.
Selon l'indice des prix à la consommation des ménages sur les marchés de Kinshasa, calculé par la BCC, le taux d'inflation fin période s'est situé à 511,2% en 2000 contre 483,7% en 1999, en terme de moyenne, le taux d'inflation s'est élevé à 552,5% en 2000 contre 245,2% une année plus tôt.
Au premier semestre, l'évolution des prix a été influencée principalement par les augmentations des prix de carburant à la pompe intervenue le 08 février et le 14 juin 2000 qui ont eu des implications directes sur les prix des biens et de services. Au second semestre, outre les difficultés d'approvisionnement en carburant et les réajustements des prix à la pompe le 20 octobre et le 11 décembre 2000, les prix intérieur ont été impulsés à la hausse par la rareté de devises consécutive à la décision de confier le monopole d'achat du diamant artisanal à une société privée.
Selon l'institut national de la statistique, l'accroissement des prix sur les marchés à Lubumbashi a été de 446,2% au terme de l'année 2000 contre 395,8% en 1999. Ce taux d'inflation est inférieur de 65,0 points à celui de Kinshasa.
Comme à Kinshasa, la dépréciation continue du franc congolais est essentiellement le facteur explicatif de l'évolution des prix.
Par ailleurs, l'accroissement des prix observés sur les marchés de Lubumbashi au cours de l'an 2000, bien qu'ayant concernés tous les postes de dépenses a été plus important au niveau des rubriques « services » et « alimentations ».
L'évolution des prix à Lubumbashi au cours de l'année 2000 laisse apparaitre un taux d'inflation moyen de 134,6% au premier semestre contre 132,8% au second, ce qui a porté le taux d'inflation moyen mensuel au premier semestre à 16,0% contre 15,0% au second semestre.
Le rythme d'accroissement des prix intérieurs s'est ralenti au cours des sept derniers mois de l'année 2001.
En effet, le taux d'inflation moyen mensuel au cours de la période 2001 s'est établi à 0,3% entre mai et décembre 2001 contre 18,1% entre janvier et mai 2001.
Il sied de signaler que cette année (2001) a été marquée par une décélération du rythme d'augmentation des prix sur le marché de Kinshasa que sur celui de Lubumbashi. A Kinshasa, l'indice des prix calculé par la BCC situait le taux d'inflation fin période à 135,1% en 2001 contre 511,2% en 2000. Le taux enregistré en 2001 est de 5.9 points inférieurs à l'objectif révisé de 141,0% dans le PIR. Le taux d'inflation moyen annuel a été de 357,3% en 2001.
En effet, l'analyse de l'indice générale des prix révèle de la décélération de l'inflation a concerné toutes les rubriques. Les prix dans la composante (( alimentation )) et (( logement )) ont augmenté de 112,0% et 182,0% en 2001 contre respectivement 418,1% et 473,1% l'année précédente, ceux des rubriques (( habillement )) et (( autres articles et services » se sont accrus de 181,5% et 157,0% en 2001, alors qu'ils avaient progressé respectivement de 691,4% et 968,5% en 2000.
Les prix des produits alimentaires ainsi que ceux des articles services devises ont contribué respectivement pour 48,6% et 27,2% dans la formation des prix, loyer et les prix d'articles d'habillement sont intervenus pour 15,2% et 8,9%.
D'après les données de l'INS, la hausse des prix sur les marchés de Lubumbashi en 2001 a été 215,2%, après avoir atteint 446,2% une année auparavant.
Les politiques appliquées dans le cadre du PIR ont permis de réduire le niveau de l'inflation à Lubumbashi. Toute fois la baisse observée a été de moindre ampleur par rapport à celle enregistré sur les marchés de Kinshasa.
En 2002, l'évolution en pourcentage était de l'ordre de 15,8 en fin période et de 64,4 en moyenne annuelle, d'où une variation négative de 120,0 afin période et de 264,0 en moyenne annuelle.
Par ailleurs, le ralentissement notable du rythme de formation des prix observé en 2002 s'est poursuivi en 2003. Selon l'indice des prix à la consommation des ménages calculé par la BCC, le taux d'inflation s'était établi à 4.4% contre 15.8% une année au paravent. Ce taux est de 1.6% inférieur à l'objectif de 6.0% fixé dans le PEG.
Après un ralentissement remarquable en 2003, le rythme de formation des prix s'est accéléré en 2004. Selon l'indice des prix à la consommation des ménages calculé par la BCC, le taux d'inflation fin période s'était établi à 9.2% en 2004 contre 4.4% une année au paravent. Ce taux est de 0.3 point de pourcentage supérieur à l'objectif de 8.9% prévu dans le PEG.
Comme en 2004, le processus de désinflation de l'économie observé entre 2001 et 2003 ne s'était pas poursuivi en 2005, en dépit des efforts entrepris au cours du second semestre de cette année. En effet au cours de l'année 2005, l'inflation s'est établie à 21.3% contre 9.2% en 2004 et 8.5% pour la moyenne africaine. Cette réalisation situé le taux d'inflation à 1.3% point le pourcentage inferieur à l'objectif révisé de 22.6% retenu pour l'année.
Comparativement à l'année 2005, il a été observé une atténuation des tensions inflationnistes en 2006 corrélées positivement au ralentissement de l'expansion monétaire. En effet, en glissement annuel, le taux d'inflation s'est établi à 18.2% contre 21.3% en 2005, soit un recul de 3.1 points de pourcentage. En moyenne annuelle, il se situe à 13.2% contre 21.4% l'année précédente. Le taux fin période est en dépassant de 3.2 points par rapport à l'objectif révisé de 15.0% fixé dans le cadre du Programme Relais de Consolidation (PRC).
Au cours de l'exercice 2007, le rythme de formation des prix des intérieurs, la désinflation de l'économie, notée depuis 2005, s'est poursuivie. Au terme de l'année (2007), la hausse du niveau général des prix s'est établi à 9,9% contre 18,2% et 21,3% respectivement en 2006 et 2005. Cependant, la volatilité de l'inflation, est demandée l'un des problèmes auxquels se trouve contrée la politique monétaire, hormis la dollarisation et la sous bancarisation de l'économie nationale.
En 2008, le taux d'inflation a atteint 27.6% contre un objectif de 23.5%. Le rythme de formation des prix intérieurs a connu une accélération, situant le taux d'inflation annuel à 27.57% contre 9.96% en 2007.
En 2012 la situation était un peut améliorer, l'inflation s'était situé à 2,79%. En effet, sur le marché des biens et services, l'inflation ? Phase de reprise d'inflation : de novembre à décembre.
Par ailleurs, la reprise de l'inflation observée en 2008 s'est accélérée en 2009 avec une ampleur jamais atteinte depuis que le pays a renoué sa coopération avec la communauté financière internationale. En effet, le taux d'inflation s'est élevé à 53.4% contre 27.6% une année au paravent, soit un écart à la hausse de 25.6 points de pourcentage.
Cette situation est consécutive à la conjugaison des chocs à la fois endogènes et exogènes tenant principalement à la forte dépréciation de la monnaie nationale face aux devises étrangères dans une économie fortement dollarisée.
En 2010, le taux d'inflation annuelle s'est situé à 9,8% contre une réalisation de 53,4% en 2009 et un objectif de 9,9% sur l'ensemble de l'année, les prix ont progressé de manière discontinue à travers 3 phases caractérisées par :
- Des évolutions erratiques sur fond de fortes poussées inflationnistes au cours de deux premiers mois de l'année ;
- Une relative stabilité entre mars et aout ; Et un retour des tensions à partir du mois de septembre à cause des effets conjugués de l'excès de liquidité et du renchérissement des principaux de grandes consommations sur le marché international.
L'an 2011, a été marqué par l'accélération du rythme de formation des prix intérieurs. En effet, le taux d'inflation, à fin période s'est situé à 15.4% contre 9.8% pour l'année précédente s'était de nouveau repliée, se situant à 1,07% en 2013 contre 2,72% en 2012, face à un niveau programmé de 4,0%.
En 2013, le marché de biens et services a été caractérisé globalement par un une stabilité des prix intérieurs. Toutes les fonctions de l'indice des prix à la consommation en 2013 ont présenté des prix relatifs négatifs consécutifs à la production d'une part importante de leurs articles et à l'administration des prix des certains produits. Par contre, seule la fonction « produits alimentaires et boissons non alcoolisées » a présenté un prix de l'ordre de 0,21 point.
Il sied de révéler que cette fonction regorge la quasi-totalité des produits d'origine importée notamment les matières premières utilisées dans la production des boissons non alcoolisées. De ce fait, les prix relatifs de ces produits sont fonction des couts consentis pour les droits d'entrée et pour le transport.
En 2014, sur le marché des biens et services, l'on a observé un taux d'inflation de 1,03% contre 1,07% en 2013 ce qui n'était pas le cas pour les précédentes périodes.